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Tag : Etudes


Mes conseils pour progresser en anglais

Voilà bientôt 10 mois que je suis à Los Angeles. Comme je l'avais déjà dit 2 mois après mon arrivée ici, j'ai beaucoup progressé. Et encore plus maintenant.

Comme j'étais vraiment mauvais avant, je vais essayer de résumer toutes les étapes qui m'ont permis d'avoir le niveau que j'ai actuellement. Alors bien sûr, je suis très loin d'être bilingue -il faut 10 ans en immersion pour ça, et encore...-, mais je comprends les gens et je me fais comprendre : l'essentiel !

De plus, durant tout mon cursus scolaire, j'ai toujours eu des problèmes en langue. Des professeurs trop peu intéressant au collège, des textes et sujets barbants, rien qui m'a attiré dans cette langue. Les beaux discours des professeurs qui rabâchent -pas forcément à tort- que l'anglais est indispensable n'y faisait rien. Je n'ai jamais été bon pour apprendre par la théorie, mais j'ai toujours préféré la pratique : Learning by doing. Et pratiquer l'anglais en répondant à une cassette, ce n'est pas des plus sexy quand même...

Les bases

Avant toute chose, il est indispensable d'acquérir les bases de langue : comment conjuguer un verbe, quels sont les pronoms personnels, comment sont formées les phrases. Pour ça, l'école a quand même réussi à m'inculquer ça. Il faut dire que l'anglais n'est quand même pas très compliqué de ce côté là. les verbes au présent simple sont toujours pareil sauf pour la 3ème personne, la tournure des phrases ressemble beaucoup au français. Et si vous utilisez des questions ou du passé, l'utilisation du verbe do pour les verbes réguliers suffit.

Approfondir ces bases

Les bases s'acquièrent rapidement et simplement. Mais il va falloir rapidement emporter un certain bagage linguistique qui s'acquiert un peu plus difficilement. Là encore, il n'y a pas de secret, et si, comme moi, vous avez manqué le coche à l'école, je vous conseille ce livre : L'anglais correct pour les nuls. Derrière ce titre, se cache un livre qui commencera par vous raconter d'où vient la langue, comme elle s'est créée. Chose qu'on ne nous apprend pas à l'école. De plus, n'ayez pas peur, si vous n'y connaissez pratiquement rien en anglais. Comme je l'ai dit, on raconte l'anglais plus qu'on ne l'enseigne. C'est donc une approche beaucoup plus ludique. Dans les premiers chapitres, il y a très peu d'anglais. L'introduction de la langue n'intervient que plus tard, petit à petit, au fil des pages.

A la fin de ce livre, vous aurez en tête une très bonne idée de comment s'exprimer en anglais. Vous aurez acquis les bases, un bon paquet de vocabulaire et serez prêt à réellement pratiquer la langue.

Pratiquer la langue 

Une chose sur laquelle les enseignants ont toujours insisté, c'est que la pratique est indispensable. Autant pour progresser que pour conserver les acquis. Et encore une fois, ce n'est pas à l'école qu'on pratique la langue. Depuis que je suis ici, je me suis rendu compte qu'une langue se décompose en 4 parties : la lecture, l'écriture, la compréhension orale, l'expression orale. Il est évident qu'ils vont 2 par 2, et que progresser dans l'un fera automatiquement progresser dans son binôme, et toujours un peu aussi les 2 autres. Je vais donc décomposer ces 4 processus. Je les ai ordonnés dans l'ordre, du plus facile ou plus compliqué à acquérir. 

La lecture

Vous aurez déjà commencer cette étape en lisant le livre indiqué plus haut, mais cela n'est absolument pas suffisant. Le problème avec le livre, c'est qu'il mélange français et anglais. C'est beaucoup plus facile de le lire, mais le cerveau n'est pas complètement immergé dans un environnement anglophone. L'acquisition du vocabulaire est donc plus difficile, car elle va se faire par association avec des mots français. Il est beaucoup plus intéressant -du moins, pour moi, c'est comme ça que je le ressens- d'apprendre par association avec des images ou des idées. Bien sûr, ces images ou idées vont aussi avoir une transposition dans votre langue natale, mais l'association à une image est plus facile à retenir. J'en veux pour preuve ces génies qui font des calculs immenses en quelques secondes. A la question "Comment faites-vous ?", tous répondent à peu de choses près la même chose : "Je visualise les chiffres" ou "Je me raconte une histoire".

Donc pour en revenir à l'anglais, il faut lire de l'anglais -étonnant, n'est-ce pas. Mais que lire ? La réponse qui viendra à tout le monde est un livre. Alors oui, lire des livres anglais fonctionnent très bien. Même s'il est difficile de tout comprendre, il est possible de jongler avec un dictionnaire si vraiment c'est indispensable. Mais il faut l'éviter au maximum je pense, encore une fois pour éviter ce processus d'association avec le français. Pour ma part, j'ai déjà lu 3 livres de Dan Brown -l'auteur du Da Vinci Code- sur les conseils de mon frère et j'ai adoré. C'était vraiment difficile au début, mais du moment qu'on comprend l'ensemble de l'histoire, ce n'est pas grave. Je n'ai pas absolument tout compris les phrases et les mots, mais j'ai beaucoup améliorer mon vocabulaire en lisant ces livres.

Mais lire un livre est souvent intimidant. Ou on peut ne pas trouver quelque chose qui nous intéresse. Alors pour ça, j'ai trouvé un remplaçant, et là, vous ne pourrez pas dire qu'il n'y a rien pour vous : internet. Vous avez surement une passion, un centre d'intérêt quelconque et qui peut se trouver sur internet. D'ailleurs, il est possible que vous lisiez déjà à ce propos sur internet, mais en français. Changer vos habitudes, et lisez donc en anglais ! Pour ce faire, direction google.com et commencez à chercher. Attention, il est fort probable qu'il soit encore en français. Pensez à cliquer sur Google.com in English. Pour rechercher en français, utiliser google.fr. Et là, libre à vous de faire preuve d'imagination pour trouver des sites qui vous intéresse. Une fois trouvé, ajouter le à vos marques-page ou mieux, utiliser les RSS s'il en dispose !

L'écriture

Maintenant que vous savez comment se compose une phrase anglaise, que vous avez acquis du vocabulaire, il faut penser à écrire. Là aussi, il va falloir se forcer à écrire, et ce n'est pas forcément facile au début. Une solution simple si vous rédiger un blog : traduisez simplement vos billets. Ainsi vous n'aurez pas d'horror vacui en commençant. C'est ce que j'ai commencé à faire il y a peu de temps. Si vous ne tenez pas de blog, pourquoi ne pas en commencer un ? Ou bien essayer de vous rendre sur des forums et de poser des questions sur les sujets qui vous intéressent, de répondre à d'autres. Dans le même temps, vous devrez lire aussi, donc c'est tout bénéfice. Attention par contre à ne pas aller sur des forums où le langage SMS et abrégé est de mise. Si c'est le cas, fermer le site et trouvez-en un autre.

Et si vous ne trouvez toujours pas votre bonheur, essayer de faire la connaissance d'un anglophone passionné par la même chose que vous et échanger par email. Et sinon, je suis un peu à cours d'idée là. Si vous en avez d'autres, n'hésiter pas à partager.

La compréhension orale

On passe maintenant au second couple d'apprentissage. Et là, ça devient du sérieux ! En effet, quand avec la lecture ou l'écriture, on a tout le loisir d'utiliser un dictionnaire ou de relire quand l'on est pas sûr de bien avoir compris, c'est impossible dans la vraie vie. Il existe des solutions multimédia qui permettent d'apprendre l'anglais. Je n'ai jamais testé, mais je pense que ma réaction serait la même qu'à l'école : boooooooring...

A la place, je vous propose plutôt de regarder des films, des séries ou n'importe quoi d'autre. Si besoin, vous pouvez vous aider des sous-titre. Attention, là encore, évitez à tout prix les sous-titre en français ! Avec le texte en français, vous vous focaliserez dessus et n'écouterez même pas les acteurs parler. Avec de l'anglais, vous entendrez en même temps ce que vous lirez, et donc vous apprendrez plus facilement : le texte correspond exactement au paroles ! Si cela vous fait peur, commencez par des films que vous avez déjà vu, que vous connaissez. Vous n'aurez donc pas de problème pour comprendre l'histoire.

Les séries ont l'avantage d'être pour la plupart du temps facile à comprendre et sont assez court. C'est donc un bon point pour commencer. Mais il est moins évident de trouvez les sous-titres. Si vous pouvez vous passer des sous-titre, un bon plan : les sites des chaînes US propose en ligne les derniers épisodes gratuitement : la Fox pour les Simpsons, Bones, Prison Break, ABC pour Lost, Ugly Betty, Desperate Housewife, Grey's Anatomy et NBC pour Urgences, Heroes, Scrubs (les listes ne sont pas exhaustives !)

Si vous avez des chaînes anglophones chez vous (via internet par exemple), vous pouvez aussi regarder des programmes qui vous intéresse ou les news. Les news sont par contre très difficile au début, car il parle la plupart du temps très vite. Ne vous inquiétez pas donc si vous ne comprenez pas tout au début, c'est normal.

Tous ces exercices vont vous aider à développer votre oreille qui vous permettra de différencier les mots lorsque quelqu'un vous parlera et de vous exprimer. En effet, comment parler si on ne sait pas comment prononcer les mots ?

L'expression orale

Stade ultime de l'apprentissage d'une langue, l'expression orale est le point le plus difficile à acquérir. Et là, j'avoue ne pas avoir vraiment d'autres solutions que de partir en immersion dans un pays anglophone, pour un minimum de 3 mois. Au début, les gens vous comprendront très mal, vous devrez sans doute écrire les choses pour vous faire comprendre, mais à force de pratiquer, vous progresser, c'est évident. Et puis les gens sont pour la plupart du temps très compréhensifs, et vous corrigerons même pour vous faire progresser. C'est d'ailleurs une chose qu'il faut demander aux gens. C'est en effet un très bon moyen pour apprendre, c'est bien connu.

De plus, la question se pose de partir tout seul ou à plusieurs. Là encore, il est beaucoup plus intéressant de partir seul, pour être complètement immergé dans le monde anglophone. Si, pendant mon stage, j'avais été avec des français les soirs et les week-end, j'aurai beaucoup moins progresser car nous aurions sans doute parler français. Depuis que je suis ici, je n'ai parlé français que très rarement : quelques coups de fils en France, des rencontres avec des francophones, et depuis quelques temps, un nouveau graphiste français.


Mon expérience

J'ai donc décris les moyens techniques que j'ai utilisé pour progresser en anglais, et j'espère qu'ils seront utiles à quelques uns. J'ai décris les étapes de l'acquisition dans l'ordre le plus simple et facile, mais cela n'a pas été du tout mon cas. J'ai commencer par le livre indiqué plus haut offert par mon petit frère -qui se moquait de moi d'ailleurs, mais qui veut quand même le lire-, puis je suis parti à Los Angeles, continuant de le lire dans l'avion. Puis j'ai donc du faire face à toutes les facettes de la langue en même temps. Cela a été difficile au début, mais je n'en suis pas mort. Si je ne serai pas parti, je n'aurai jamais atteint le niveau que j'ai actuellement. Encore une fois, le niveau que j'ai n'est pas celui d'un bilingue. Mon accent est terriblement français. Je fais encore des fautes ; beaucoup moins, mais ça m'arrive. Mais maintenant, je me rends compte, et me corrige tout seul. Au final, je comprends les gens : je ne comprends pas tout le temps absolument 100% des mots qu'ils disent, mais je comprends le sens général de la phrase.

C'est aussi un mécanisme important à comprendre. Il n'est absolument pas indispensable de comprendre tout pour comprendre l'idée d'une phrase. De plus, la compréhension de cette phrase permettra peut-être de comprendre le sens de ce que l'on a pas compris. Vous suivez l'idée ?

Enfin, pour revenir sur l'apprentissage visuel et non par association français, j'ai remarqué un phénomène intéressant. Il m'arrive des fois de lire un texte en le comprenant parfaitement, mais il m'est impossible de le traduire en français. Je l'ai compris dans le sens où je visualise ce qui y est dit, mais je ne peux pas le traduire directement en français car je n'ai pas les mots français pour cette image que j'ai. Même chose quand je parle. Je sais le dire en anglais, mais impossible en français... Bon, un petit paragraphe quelque peu bizarre, je vous l'accorde, mais je tenez à partager cette expérience. Cela vous est déjà arrivé ?


J'en ai donc terminer avec ce billet qui me tenait à coeur. Autant pour partager mon expérience et peut-être en aider certains que pour me forcer moi-même à continuer à pratiquer une fois que je rentrerai, pour ne pas tout perde.

Des choses à ajouter ? Des expériences à partager ? Les commentaires sont là pour ça.

Pantacourt et T-shirt

Un peu de nouvelles de Los Angeles, brut de pomme :

  • Fluidesign a déménagé depuis le début d'année. Nouvelle adresse, suivez le lien. Vue sur l'océan depuis la salle de réunion, grande classe pour commencer la semaine. Dans le même immeuble, deux étages plus bas, on trouve le fameux Habbo
  • J'en ai profité pour déménager pour ne pas me taper une heure ou plus de bus le soir... 10 minutes de bus pour aller au boulot, un peu moins pour la plage.
  • Fluidesign a ouvert son blog au grand public. Pas trop d'activité dessus, mais il est là quand même. Je n'aime pas du tout le graphisme, le précédent était plus sympa. Damned Designer!
  • Stage terminé depuis une semaine, je rempile pour 6 mois de plus chez Fluidesign avec énormément de boulot en ce moment.
  • le DUT SRC de Montbéliard fêtait ses 10 ans aujourd'hui à l'occasion de la journée des anciens, dommage que je sois à l'autre bout du monde. Rendez-vous pour les 15 ans !
  • Aujourd'hui peut-être promenade de 3 heures le long de la plage comme au premier jour. Pantacourt et T-shirt était de rigueur (d'où le titre du billet, juste pour narguer les lecteurs français qui sont dans le froid et que je vais rejoindre)
  • Retour en France pour 2 semaines vendredi prochain. Au programme : gala de gym dès l'arrivée, rendez-vous à l'ambassade pour obtenir un nouveau visa, soirées avec les amis, repas avec la famille, soutenance de stage, et encore plein d'autres choses.

Un peu de news logiciels, web, brut de pomme aussi :

  • jQuery sort en version 1.2.2; au menu 300% plus rapide pour la sélection d'éléments, fonctions au chargement de la page se font après le chargement des CSS, possibilité d'indiqué quel Mime-Type on veut lors d'une requête ajax, le scroll de la souris est maintenant gérer très facilement par un tout nouveau plugin. A quand des nouveautés dans jQuery UI ?
  • TinyMce sort sa version 3 en Release Candidate 2. Sortie prévue de la finale à la fin du mois. A mon avis elle n'arrivera qu'à la mi-février
  • Filezilla ajoute quelques fonctionnalités demandés : éditer les fichiers locaux par un clic droit > editer le fichier. Une nouvelle fonctionnalité absoluement démentiel a fait son apparition : la synchronisation entre les dossiers locaux et distants, avec retour visuel pour savoir si les fichiers ne sont présents que d'un côtés ou différent. Vous entrez dans un dossier d'un côté, l'autre se met à jour automatiquement. Un gain de temps énorme. Il me manque toujours une fonction indispensable pour moi : la configuration du double-clic. Après demande sur le forum, le développeur, botg, ne veut pas l'implanté car il considère que Filezilla n'est pas un explorateur de fichiers... Si vous voulez testez, pensez à mon convertisseur automatique et cmplet de config.
  • Veille info, mais je n'en avais pas parlé, et cela me tiens à coeur : Prism est un dernier né des labos de Mozilla et permet de mettre vos applis web dans une petite appli, différent de Firefox. Il utilise le moteur de Firefox 3, et est toujours en version beta. D'après ce que j'ai lu ici et là, la prochaine version ne saurait tardé. Je vois en Prism un moyen facile pour faire utiliser le moteur de Firefox à ses clients, et pourquoi pas proposer des administrations en XUL ?
  • Encore une vieille info : Android, la plateforme de l'open handset alliance issue du travail de google et open-source. 1er téléphone prévue pour la mi 2008, vraissemblablent un HTC.
  • Apple a sorti son MacBook Air : écran 13' qui rentre dans une enveloppe. Ok c'est super, tout petit et beau comme les autres produits Apple, mais c'est bien trop cher selon moi : 1699€. Autant s'acheter un macBook Pro pour 200€ de plus...

San Francisco, même sous la pluie, c'est beau...

Histoire de ma vie de tous les jours à Los Angeles pendant mon stage.

Le week-end dernier, Je suis aller à San Francisco avec mon colloc. Beaucoup de choses à raconter, beaucoup de photos, donc 2 billets séparés.

Départ le vendredi soir un peu avant 19h, dans une belle Mustang loué pour l'occasion. Le début est un peu laborieux car beaucoup de monde. Mais il existe un voir spéciale sur certaines parties du freeway, le car pools line : une voie réservée aux voitures qui ont plus de deux passagers. Et comme c'est un vendredi soir, beaucoup sortent du boulot pour rentrer chez eux, chacun dans sa voiture. Nous étions deux, cette voie nous étaient donc tout destiné. Ce qui nous a permis de gagner beaucoup de temps par rapport aux autres. Le freeway a 5 voies de chaque côté, tout ce qu'il y a de plus normal par ici. Plus tard il se rétrécira à 3 voies, puis à 2 voies.

2 heures et demi plus tard et une petite erreur de navigation, on s'arrête sur une aire d'autoroute pour manger et acheter des petits trucs à boire et à manger pour le reste du trajet. Wendy's sera notre hôte pour ce repas. Le repas et les petites provisions faites nous voilà repartis. Ce coup-ci, je prends le volant. La première fois que je conduis une automatique, la première fois que je conduis aux Etats-Unis. La sensation est bizarre au début, avoir son pied gauche sans pédale, qui ne sert à rien. La voiture qui démarre tout doucement avec délicatesse lorsqu'on lache le frein. Une fois assimilé le principe pour sortir du parking, nous voilà reparti sur le freeway. Sensation étrange aussi de ne pas savoir à quelle vitesse on roule. Enfin en miles / heure, ça ne me disait pas grand chose. Je restai aux alentours des 80 miles / heures, soit entre 120 et 140 km/h. Je conduirai pendant 2 bonnes heures. Ca passe très vite la nuit, dans ses longues autoroutes sans trop de virages. Le co-pilote fera une petite sieste pendant ce temps.

Un dernier arrêt, le colloc reprend le volant et nous voilà reparti pour San Francisco. D'après les calculs, on devrai y arriver vers les 1 heures du matin. La route continuera ainsi. Arriver dans la mégalopole de San Francisco à l'heure estimée, on voit quelques voitures de police planquées derrière les arbres, certaines démarrent pour arrêter un rapide avec un feu de cassé.

On passe sur un pont qui mène au centre-ville de San Francisco pour 4$. On ne sait pas trop où l'on est. On s'arrête donc à une station essence pour acheter une carte et demander quelques infos. La carte sera plus pratique que les indications. A ce moment là, on ne sait toujours pas où on va dormir. On doit trouver un hôtel pas trop loin de l'embarquement pour Alcatraz pour ne pas avoir à se lever trop tôt le dimanche.

La recherche de l'hôtel fut épique. Avec toutes ces voies à sens uniques, on s'est un peu perdu et on a pris un sens interdit sans s'en rendre compte. Heureusement, il n'y avait personne dans ce coin là... Après la demande à une dizaine d'hôtel qu'on a trouvé au gré de nos détours, on prend une chambre 2 lits pour 120$ la nuit. Sans doute pas le moins cher, mais nous n'avions pas réservé et la fatigue se faisait grandement sentir, les 3h approchants. Durant la recherche de l'hôtel, on a pu voir énormément de monde dans les rues. Une ville qui bouge !

Nuit de sommeil.

Réveil vers les 9h30. Départ de la chambre vers les 10h30 direction le Golden Gates, le pont le plus connu de San Francisco, qui marque la frontière entre la Bay et l'océan. Au départ le temps était nuageux mais pas trop menaçant. Puis sur la route, la pluie s'est mise à tombée. et plus on avançait, plus il en tombait. Mais nous étions là, et nous devions faire quand même les touristes.

La traversé du Golden Gates fut sans doute beaucoup moins impressionnante que s'il aurait fait beau, on ne voyait même pas le haut des pilônes. Arrêt de chaque côté du pont, pour prendre quelques photos, sous la pluie... Pas mal de touristes malgré le temps. Il est passé midi. On reprend la voiture en direction du port de plaisance, pour casser la croûte. Là, on aura beaucoup de mal pour trouver une place de parking. Ensuite, il faudra se faire une place pour manger des produits de la mer : un Bread Bowl. Une miche de pain dont a retiré la mie qu'on a remplacé par une délicieuse soupe à base de crevettes et autres fruits de mer. Délicieux et réchauffant dans cette atmosphère toujours plus humide (la pluie n'a pas cessé)

Petite balade le long du port pour y voir un sous-marin et un navire de guerre qui était là pour les touristes. Pas l'envie de les visiter. Un petit musée traîne par là, gratuit, où tous les éléments sont en fait des jeux de foires, où il faut rentré des quarters pour jouer où voir l'animation. Une petite musique de fond sympa, ambiance 60's rendait le coin atypique.

A la sortie du musée, un peu avant 16h, mon colloc me dit qu'il a mal à la tête et qu'il veut retourner à l'hôtel pour faire une sieste. Même s'il pleut des cordes, il est inconcevable pour moi d'aller m'enfermer dans une chambre d'hôtel alors que je suis dans une ville totalement inconnu, et qui me plait. Je lui dis de me déposer à Chinatown, un quartier très joli de San Francisco. Je lui indique comment retourner à l'hôtel et je garde la carte. Je me retrouve donc seul au milieu d'une grande ville à visiter. Même pas peur, je l'ai déjà fait à Los Angeles...

J'avais regarder un peu sur le site internet du routard les coins à voir. Il y a donc la Transamerica Pyramid à voir et tout le quartier alentour. Toujours la pluie qui tombe et les nuages très bas. Je ne verrai donc pas le haut de cette tour. Je me ballade le long des rues, cherchant toujours un peu l'abri de la pluie. Je finirai par tomber par hasard dans une énorme galerie marchande sur 3 étages qui s'étend sur plusieurs blocs. Noël s'installe tout doucement. Les décorations se montrent timidement et la musique est déjà aux couleurs rouges et blanches du Père Noël. Il y a très peu de monde ce jour là. Sans doute car je suis au beau milieu du quartier d'affaire et qu'il pleut à seau. Tant mieux !

Arrivant au beau de la galerie, je découvre une petite patinoire où 4 personnes s'y amusent, sous la pluie. Une scuplture étrange sur le côté. Je ressors sous la pluie et me dirige vers l'embarcadaire 1. Et là, c'est le choc.

Je me rends compte que je suis dans un jeu vidéo. Tony Hawk Pro Skater 2. Je n'avais pas réaliser avant au port de plaisance, mais les décors sont exactement les mêmes ! Je me revois jouer avec les différentes missions. Tout ce que je vois autour de moi me rappelle ce jeu. Et c'est beau. J'adore. Je me sens bien ici. Je suis trempé jusqu'aux os, il pleut des cordes, mais pour la première fois depuis que je suis en Californie, je suis absolument heureux d'être là. Le bonheur ajouté à la fatigue me fera même ajouté un peu d'eau aux flaques...

Et puis je continue, avec un grand sourire aux lèvre. Je marche le long des docks, les remontant un à un, découvrant des immeubles aux architectures toujours différentes. Je rentre dans un marché où se trouve beaucoup de monde, beaucoup de vie. Il fait chaud, ça fait du bien. Je me décide à retourner à l'hôtel. Consultation de la carte et création de l'itinéraire. Rejoindre Market Street, remonté jusqu'à Post et l'emprunter. S'arrêter à Union Square. Prendre Geary jusqu'à Linderpark pour enfin retrouver Ellis Street et l'hôtel. Je m'en rappelle de tête, une semaine après !

Sur Market Street, les fameux tramway de San Francisco. Désolé pour les photos de piètre qualité, mais l'appareil était plus que trempé et le tramway roulait assez vite. Toujours cette sensation d'être dans un lieu improbable, magique. Beaucoup plus qu'à LA. Arrivé à Union Square, je découvre un magasin Nike. J'y rentre histoire de faire une petite pause et de sécher un peu. Et j'aurai le temps puisque le magasin s'étale sur 3 étages et beaucoup de mètres carrés. Je ne trouve rien d'exceptionnel donc je n'achète rien. Je traverse la rue et je rentre dans le magasin Levis, encore plus grand. Des Levis à 48$ pour les fins de série. Malgré tout le mal que je me suis donné, j'en ai pas trouvé un à ma taille (dans les moins cher...) J'aurai peut-être plus de chance au magasin de LA, sur la 3rd Promenade.

Il est temps de rentrer pour enfin sécher. Passage sur Union Square. Une grande place au milieu des grands immeubles des magasins. Macys qui s'étend sur 2 immeubles d'une dizaine d'étages. Macys, c'est le magasin qui vend des jeans à 300$, des chemises pour quasiment autant... bref, un magasin super cher pour au final pas grand chose... Le retour se fera par des rues toutes plus animées les unes que les autres. C'est impressionnant de voir autant de gens alors qu'il pleut et qu'il fait froid. Mais tous ont l'air heureux. Ils sourient, ils rient. Ca fait plaisir à voir. Je ne crois pas avoir vu ça à LA... l'atmosphère y est différente. J'aime cette ville.

La soirée ne sera pas animée, on préfère se coucher tôt pour être en forme pour demain, Alcatraz...

Je vous raconte la suite début de semaine prochaine. Et j'en ai encore à raconter !

Comme d'habitude, les photos sont sur ma gallerie (depuis 3 jours). Celles d'Alcatraz sont déjà là aussi. Beaucoup trop de photos mais toutes différentes...

Petit bilan après 2 mois à LA

Histoire de ma vie de tous les jours à Los Angeles pendant mon stage.

Voilà maintenant 2 mois et demi que je suis à Los Angeles. Petit bilan de ce que j'ai appris, ce que je fais chez Fluidesign, et comment se passe ma vie de tous les jours ici.

Le travail
Arrivée tous les jours vers les 8h30 pour commencer à 9h00. Ca me permet de lire mes mails et mes RSS tranquillement le matin. Je suis très souvent le premier au bureau, me demandant même des fois si à 9h et quelques, alors que personne n'est là, si ce n'est pas un jour férié ou si ce n'est pas dimanche. Je travaille sur mon portable, et ça m'arrange bien pour justement rester sur MSN et lire mes mails tout au long de la journée. Pas forcément le meilleur moyen pour être productif...

On me donne du travail par AIM (c'est le standard en messagerie instantanée ici) ou par mail, on me demande combien de temps il me faudrait pour faire telles ou telles choses sur un site. J'avoue que c'est un peu dur de donne précisément, surtout que ce n'est pas souvent sur du PHP pur et dur, mais souvent sur des modifs HTML/CSS, quelques fois du JavaScript. D'autant plus que j'ai l'impression que je suis moins productif ici que lorsque je travaille chez moi. J'ai l'impression de mettre 10 ans pour faire un truc tout simple.

Durant les 2 dernières semaines, je ne faisais pas grand chose, il n'y avais pas de travail pour moi. C'est pour cela que j'ai pu me culturer sur le PHP et les design pattern.

Les projets
On me l'a indiqué plusieurs fois, l'entreprise signe des closes de confidentialité avec le client. C'est pourquoi je ne vous parlerai pas des projets sur lesquels je travaille actuellement, mais sur ceux qui sont en ligne, et donc visible par tout le monde.

GameWorks
Gameworks a été l'un des premiers projets sur lequel on m'a laissé travaillé seul pour des modifs HTML/CSS sur différentes pages du site. Je n'ai jamais bien compris ce qu'était réellement GameWorks. Si j'ai bien compris, ils organisent des repas/jeux/party pour des amis entreprises. Le tout est en lien étroit avec Sega. Les pages en particulier. J'ai fait aussi quelques petits changements minimes dans l'administration et je travaille encore dessus pour l'ajout de nouvelles pages événementielles.

Kayne
Kayne est un autre site sur lequel j'ai fait et je ferai encore des modifications HTML. Le client émet des rapports au format PDF, avec de jolis graphiques parlant de la bourse. Le soucis, c'est qu'il y a parfois des graphiques à modifier sous Illustrator/Photoshop, et que le client est très exigeant. Alors comme ce n'est pas ma tasse de thé, j'ai mis beaucoup de temps pour faire ma 1ère page. Mais une fois qu'on a pris la main, ça va vite. Et avant de publier une page, il faut d'abord la faire valider par quelqu'un d'autre de la boîte, puis par le client, et seulement si tout est ok elle passe en ligne...

First Annoucement
First Annoucement a été le premier projet où j'ai vraiment fait de la programmation PHP et où j'ai pu m'amuser avec du javascript. Le site permet aux futurs parents de préparer leur faire-part électronique en choisissant un thème, renseignant les destinataires depuis leur Outlook, Messagerie (AIM, MSN, Google ou Yahoo!) fichier CSV ou simplement par un champ texte. On peu aussi préparé le nom des parents et celui du bébé pour gagner du temps. Une fois le bébé arrivé, les parents renseignent la date et l'heure de naissance, le poids, la taille, ajouter des photos, peuvent modifier leur message et répandre la bonne nouvelle : Spread the news.
Là où je suis intervenu (car le site existait déjà) a été pour modifier la navigation, remanier les vérifications javascript pour faire de belles erreurs dans un div et non une alerte javascript. Mais le plus intéressant (et le plus long...) a été le fonction de Crop des images. j'ai utilisé ce script basé sur scriptaculous qui fonctionnent très bien. J'ai du mettre le nez dans le code pour modifier quelques petites choses : l'affichage des outils de resize différents et uniquement dans les coins. Et puis j'avais un autre problème lorsqu'on rechargeait une nouvelle image. J'y ai passé beaucoup de temps pour au final avoir un outil qui fonctionne bien. Une fois les nouveaux parents content de leur crop, ils enregistrent la nouvelle image. Là je passe par une petite requête AJAX pour envoyer les coordonnées du crop, et mon script PHP fait le reste. Bref, un site sympa, qui m'a demandé beaucoup de temps car de nombreux problèmes sont apparus pour la compatibilité avec Safari ou IE (6 ou 7...)

Voilà, 3 sites sur lesquels j'ai travaillé. Il y en a d'autres, mais non significatifs ou encore moins intéressant (Kayne est à la limite d'ailleurs...).

Mes progrès
Je suis à Los Angeles. Les gens ici parlent anglais. Etonnant, non ? Ce qui induis donc que je dois parler et comprendre l'anglais. Là où ça se corse, c'est quand on sait le piètre niveau que j'avais. Que j'avais. Car en 2 mois, j'ai progressé. Pas de la façon dont je pensais, mais j'ai progressé.

Comme je l'ai dit plus haut, j'échange énormément avec mes collègues par mail ou AIM. Il m'arrive de contacter mon voisin de bureau par AIM... Mon anglais écrit et mon écriture ont donc très largement progressé. J'avoue que j'ai toujours mon petit dictionnaire MédiaDico de lancer pour les petits mots dont je ne saisi pas exactement le sens et qui me paraissent important. Mais plusieurs personnes me l'ont dit, mon anglais écrit est bon. Je mets en signature de chaque mail interne un petit mot pour me demander de me corriger. Ce que les gens font quelques fois. Il ne faut d'ailleurs surtout pas hésiter à demander une telle correction : je pense que c'est le meilleur moyen de progresser rapidement et efficacement.

L'anglais parlé maintenant. Au niveau de l'oreille anglais, j'ai là aussi énormément progressé. Le collègue avec qui j'échange principalement parle extrêmement vite (même les autres collègues le disent) et parfois un peu dans sa barbe. La première fois que j'ai échangé avec lui a été très difficile à comprendre. J'ai dû lui demander de répéter plusieurs fois, lui faisant un effort de prononciation et de reformulation. Mais ce fait m'est très bénéfique. Mon oreille s'améliore, et je distingue maintenant beaucoup mieux les mots dans les phrases, entendant ces petits bouts de mots non accentués que nous autres français avont tant de mal à détecter la présence. Je m'en suis rendu compte en écoutant ma musique. Avant, je ne comprenais que les refrains car ils revenaient souvent et j'avais donc le temps de les assimilé. Maintenant, je comprends beaucoup plus de mots. Pour la compréhension du sens, c'est encore autre chose. Je comprends le sens des phrases beaucoup plus facilement qu'avant sans pour autant comprendre le sens de chaque mot. Ce qui fait que par un mécanisme de rétroaction, je comprends le sens des mots que je ne comprenais pas avant, et donc je progresse encore d'avantage (vous suivez là ?). Bref, je progresse.

Mon expression orale maintenant. c'est là que je n'ai pas progressé autant que je ne l'espérais. Au travail, je ne parle pas beaucoup. Lorsque je dois m'exprimer, je ne le fait pas en tout aisance et je cherche encore mes mots, trop souvent. Les structures des phrases, les petites erreurs scolaires qu'on fait souvent s'amenuisent de jours en jours, mais je ne parle pas assez pour que cela soit absolument significatif. Je parle plus avec mes collocs, qui ont eux des accents (l'un d'origine portoricaine, l'autre indonésien).

Mes progrès sont là, je les ressens. Ils ne vont pas s'arrêter là, j'en suis sûr. Ce petit bilan personnel m'aide d'ailleurs à m'en rendre compte un peu plus.

La vie de tous les jours
Tout simplement une journée type de travail :
Levé vers 7h30/7h45, douche, 2/3 cookies si la faim se fait ressentir, départ de l'appartement. C'est parti pour 10/15 minutes de marche pour rejoindre Wilshire Boulevard et mon arrêt de bus. Parfois je prends des rollers prêtés par mon colloc pour aller plus vite. C'est un faux plat descendant, donc ça va tout seul.
Le bus que j'utilise n'est pas le plus rapide. Il y en a un autre un peu plus cher qui s'arrête moins. L'avantage en temps n'étant que très minime, je continue de prendre cette compagnie. De plus, les bus ne sont pas bondés comparés à l'autre.
Arrivé au bureau vers 8h30 (ou plus tard selon le bus), installation de mon ordi, remplissage du 1er vers d'eau à la fontaine. Les collègues arrivent doucement. Certains jours je vais à la boulangerie française Amandine (c'est le nom de la boulangerie, pas de la boulangère...) tenu par des asiatiques qui font de bons croissants. Un petit croissant au chocolat par ci, un autre aux amandes ET chocolat par là et tout se passe bien. Et c'est gratuit ! Ceci car fluidesign est en train de faire leur site. Je ne sais pas trop quel marché ils ont, mais on ne va pas s'en plaindre !
La journée commence après lecture de mes mails et RSS (un heure, voir plus...). Je continue le travail inachevé de la veille ou bien regarde ce qu'il y a à faire, demande si quelqu'un a du travail pour moi etc... Et je fais mon travail, comme tout stagiaire qui se respecte. Si j'ai besoin je demande à mon collègue qui est une bête en HTML / CSS.
Le midi, c'est repas sur place préparé la veille ou Fast food avec les collègues, selon les envies. L'avantage ici c'est qu'il y a 10 000 sortes de fast food différents. J'essaie d'en tester un maximum.
La journée passe vite, voyant défilé beaucoup de ligne HTML, CSS, JavaScript ou PHP, toujours avec de la musique dans les oreilles issues de webradios diverses.
Arrivée vers les 18h00, je commence à fermer mes applications une à une, pour souvent partir vers les 18h15 et prendre le bus pour rentrer. Il arrive souvent que Wilshire soit blindé à cette heure là, merci mon téléphone et la musique pour me faire patienter. Arrivée à mon arrêt, c'est reparti pour les 10/15 minutes de marche.
Rentré dans l'appart, un des collocs est là à faire son heure de vélo ou porté de poids. Repas du soir devant la télé, puis la soirée sera faite d'ordi ou de télé.
Couché vers les 23h00.

Demain sera pareil qu'aujourd'hui, en différent...

UCLA Campus et autres...

Histoire de ma vie de tous les jours à Los Angeles pendant mon stage.

Encore un samedi après-midi tranquille. Je décide de sortir faire une petite marche dans une direction que je suis jamais allé depuis mon appartement. Je pars donc un peu avant 17h, le soleil entame tout doucement sa descente vers l'horizon.

Direction l'ouest sur Veteran Avenue donc. Je marche en pensant à mes 2 mois passés ici, aux progrès que j'ai fait, à ceux que je peux encore faire (et ils sont nombreux). Ca fera l'objet d'un billet futur.

Pour l'instant je marche, toujours sur cette rue, puis j'arrive au bout je suis parti du numéro 530 pour donc arrivé au numéro 1 de cette même rue. Mais ça n'a rien de significatif, les numéros progressent plus vite que la normale, je ne sais pas trop pourquoi. L'autre rue est Sunset Blvd, dont j'ai déjà évoqué le nom et qui est très célèbre. Un peu plus loin, un gars qui vend des cartes des stars à 10$ (ouch, c'est pas donné) et je découvre un grand portail estampillé Bel-Air. Will Smith n'est pas loin ! 2/3 photos juste pour le fun et je quitte Sunset pour revenir sur mes pas et m'aventure dans une nouvelle rue dont je ne connais pas le nom mais qui me parait très tranquille.

Bel Air Bel Air


Après quelques minutes, j'arrive au Sunset Canyon Recreation Center, où l'on peut pratiquer toutes sortes de sports. Plein de jeunes ici, qui jouent au tennis ou au basket. Je continue et je m'aperçois que je suis dans le campus d'UCLA ! Des logements étudiants énormes, des jeunes partout qui discutent, marchent etc... Je continue à marcher au milieu de tout cet environnement, suivant le flot des gens.

Avec cette technique, j'arrive au centre de sport d'UCLA avec tous les stades : tennis, football (américain bien sûr), baseball. Un fitness traîne par là, des gens se préparent à passer des soutenances, des couples sont dans l'herbe entrelacer. C'est très relaxant, et à un certain moment l'ambiance qui y régnait, en m'éloignant un peu des gens, m'a rappelé le cimetière du père Lachaise, avec ces petites montées, ces arbres et les petits chemins un peu partout. Bien sûr, en beaucoup plus joyeux !

Campus UCLA Campus UCLA Campus UCLA Campus UCLA Campus UCLA Campus UCLA


En fait, dans ce campus, quasiment tous les bâtiments sont en briques, ce qui leur donne un aspect vieux mais charmant, qui s'accorde parfaitement avec cette ambiance. Le soleil rasant avec sa couleur orangeâtre devait encore accentuer les couleurs. Je pense qu'être étudiant ici doit être terrible : un campus énorme où l'on peut tout faire, avec des endroits très tranquilles, d'autres plus animés, etc... Il faudra absolument que je m'achète un sweet UCLA, juste pour me la péter en France :d.

J'ai cherché en vain la petite fontaine que l'on voit souvent dans Numb3rs. Peut-être est-ce dans une autre université (Santa Monica peut-être ?) ou bien c'est juste en studio. Tant pis. En sortant du campus, je prend en photo le plan, juste histoire de monter à quel point c'est grand. Je n'ai pas du tout voir d'ailleurs.

Et puis, retour dans Westwood, et direction l'appartement, cela fait plus d'une heure que je marche. Je retrouve ma Veteran Avenue que j'emprunte tous les jours pour aller au boulot et j'arrive devant le cimetière militaire et son drapeau US. Cette photo, je voulais la prendre depuis longtemps mais l'occasion ne s'était jamais présenté. Le résultat n'est pas aussi joli que je l'espérais...

National Veteran Cemetery National Veteran Cemetery National Veteran Cemetery


Les autres photos sont .