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Tag: Los Angeles


San Francisco, même sous la pluie, c'est beau...

Histoire de ma vie de tous les jours à Los Angeles pendant mon stage.

Le week-end dernier, Je suis aller à San Francisco avec mon colloc. Beaucoup de choses à raconter, beaucoup de photos, donc 2 billets séparés.

Départ le vendredi soir un peu avant 19h, dans une belle Mustang loué pour l'occasion. Le début est un peu laborieux car beaucoup de monde. Mais il existe un voir spéciale sur certaines parties du freeway, le car pools line : une voie réservée aux voitures qui ont plus de deux passagers. Et comme c'est un vendredi soir, beaucoup sortent du boulot pour rentrer chez eux, chacun dans sa voiture. Nous étions deux, cette voie nous étaient donc tout destiné. Ce qui nous a permis de gagner beaucoup de temps par rapport aux autres. Le freeway a 5 voies de chaque côté, tout ce qu'il y a de plus normal par ici. Plus tard il se rétrécira à 3 voies, puis à 2 voies.

2 heures et demi plus tard et une petite erreur de navigation, on s'arrête sur une aire d'autoroute pour manger et acheter des petits trucs à boire et à manger pour le reste du trajet. Wendy's sera notre hôte pour ce repas. Le repas et les petites provisions faites nous voilà repartis. Ce coup-ci, je prends le volant. La première fois que je conduis une automatique, la première fois que je conduis aux Etats-Unis. La sensation est bizarre au début, avoir son pied gauche sans pédale, qui ne sert à rien. La voiture qui démarre tout doucement avec délicatesse lorsqu'on lache le frein. Une fois assimilé le principe pour sortir du parking, nous voilà reparti sur le freeway. Sensation étrange aussi de ne pas savoir à quelle vitesse on roule. Enfin en miles / heure, ça ne me disait pas grand chose. Je restai aux alentours des 80 miles / heures, soit entre 120 et 140 km/h. Je conduirai pendant 2 bonnes heures. Ca passe très vite la nuit, dans ses longues autoroutes sans trop de virages. Le co-pilote fera une petite sieste pendant ce temps.

Un dernier arrêt, le colloc reprend le volant et nous voilà reparti pour San Francisco. D'après les calculs, on devrai y arriver vers les 1 heures du matin. La route continuera ainsi. Arriver dans la mégalopole de San Francisco à l'heure estimée, on voit quelques voitures de police planquées derrière les arbres, certaines démarrent pour arrêter un rapide avec un feu de cassé.

On passe sur un pont qui mène au centre-ville de San Francisco pour 4$. On ne sait pas trop où l'on est. On s'arrête donc à une station essence pour acheter une carte et demander quelques infos. La carte sera plus pratique que les indications. A ce moment là, on ne sait toujours pas où on va dormir. On doit trouver un hôtel pas trop loin de l'embarquement pour Alcatraz pour ne pas avoir à se lever trop tôt le dimanche.

La recherche de l'hôtel fut épique. Avec toutes ces voies à sens uniques, on s'est un peu perdu et on a pris un sens interdit sans s'en rendre compte. Heureusement, il n'y avait personne dans ce coin là... Après la demande à une dizaine d'hôtel qu'on a trouvé au gré de nos détours, on prend une chambre 2 lits pour 120$ la nuit. Sans doute pas le moins cher, mais nous n'avions pas réservé et la fatigue se faisait grandement sentir, les 3h approchants. Durant la recherche de l'hôtel, on a pu voir énormément de monde dans les rues. Une ville qui bouge !

Nuit de sommeil.

Réveil vers les 9h30. Départ de la chambre vers les 10h30 direction le Golden Gates, le pont le plus connu de San Francisco, qui marque la frontière entre la Bay et l'océan. Au départ le temps était nuageux mais pas trop menaçant. Puis sur la route, la pluie s'est mise à tombée. et plus on avançait, plus il en tombait. Mais nous étions là, et nous devions faire quand même les touristes.

La traversé du Golden Gates fut sans doute beaucoup moins impressionnante que s'il aurait fait beau, on ne voyait même pas le haut des pilônes. Arrêt de chaque côté du pont, pour prendre quelques photos, sous la pluie... Pas mal de touristes malgré le temps. Il est passé midi. On reprend la voiture en direction du port de plaisance, pour casser la croûte. Là, on aura beaucoup de mal pour trouver une place de parking. Ensuite, il faudra se faire une place pour manger des produits de la mer : un Bread Bowl. Une miche de pain dont a retiré la mie qu'on a remplacé par une délicieuse soupe à base de crevettes et autres fruits de mer. Délicieux et réchauffant dans cette atmosphère toujours plus humide (la pluie n'a pas cessé)

Petite balade le long du port pour y voir un sous-marin et un navire de guerre qui était là pour les touristes. Pas l'envie de les visiter. Un petit musée traîne par là, gratuit, où tous les éléments sont en fait des jeux de foires, où il faut rentré des quarters pour jouer où voir l'animation. Une petite musique de fond sympa, ambiance 60's rendait le coin atypique.

A la sortie du musée, un peu avant 16h, mon colloc me dit qu'il a mal à la tête et qu'il veut retourner à l'hôtel pour faire une sieste. Même s'il pleut des cordes, il est inconcevable pour moi d'aller m'enfermer dans une chambre d'hôtel alors que je suis dans une ville totalement inconnu, et qui me plait. Je lui dis de me déposer à Chinatown, un quartier très joli de San Francisco. Je lui indique comment retourner à l'hôtel et je garde la carte. Je me retrouve donc seul au milieu d'une grande ville à visiter. Même pas peur, je l'ai déjà fait à Los Angeles...

J'avais regarder un peu sur le site internet du routard les coins à voir. Il y a donc la Transamerica Pyramid à voir et tout le quartier alentour. Toujours la pluie qui tombe et les nuages très bas. Je ne verrai donc pas le haut de cette tour. Je me ballade le long des rues, cherchant toujours un peu l'abri de la pluie. Je finirai par tomber par hasard dans une énorme galerie marchande sur 3 étages qui s'étend sur plusieurs blocs. Noël s'installe tout doucement. Les décorations se montrent timidement et la musique est déjà aux couleurs rouges et blanches du Père Noël. Il y a très peu de monde ce jour là. Sans doute car je suis au beau milieu du quartier d'affaire et qu'il pleut à seau. Tant mieux !

Arrivant au beau de la galerie, je découvre une petite patinoire où 4 personnes s'y amusent, sous la pluie. Une scuplture étrange sur le côté. Je ressors sous la pluie et me dirige vers l'embarcadaire 1. Et là, c'est le choc.

Je me rends compte que je suis dans un jeu vidéo. Tony Hawk Pro Skater 2. Je n'avais pas réaliser avant au port de plaisance, mais les décors sont exactement les mêmes ! Je me revois jouer avec les différentes missions. Tout ce que je vois autour de moi me rappelle ce jeu. Et c'est beau. J'adore. Je me sens bien ici. Je suis trempé jusqu'aux os, il pleut des cordes, mais pour la première fois depuis que je suis en Californie, je suis absolument heureux d'être là. Le bonheur ajouté à la fatigue me fera même ajouté un peu d'eau aux flaques...

Et puis je continue, avec un grand sourire aux lèvre. Je marche le long des docks, les remontant un à un, découvrant des immeubles aux architectures toujours différentes. Je rentre dans un marché où se trouve beaucoup de monde, beaucoup de vie. Il fait chaud, ça fait du bien. Je me décide à retourner à l'hôtel. Consultation de la carte et création de l'itinéraire. Rejoindre Market Street, remonté jusqu'à Post et l'emprunter. S'arrêter à Union Square. Prendre Geary jusqu'à Linderpark pour enfin retrouver Ellis Street et l'hôtel. Je m'en rappelle de tête, une semaine après !

Sur Market Street, les fameux tramway de San Francisco. Désolé pour les photos de piètre qualité, mais l'appareil était plus que trempé et le tramway roulait assez vite. Toujours cette sensation d'être dans un lieu improbable, magique. Beaucoup plus qu'à LA. Arrivé à Union Square, je découvre un magasin Nike. J'y rentre histoire de faire une petite pause et de sécher un peu. Et j'aurai le temps puisque le magasin s'étale sur 3 étages et beaucoup de mètres carrés. Je ne trouve rien d'exceptionnel donc je n'achète rien. Je traverse la rue et je rentre dans le magasin Levis, encore plus grand. Des Levis à 48$ pour les fins de série. Malgré tout le mal que je me suis donné, j'en ai pas trouvé un à ma taille (dans les moins cher...) J'aurai peut-être plus de chance au magasin de LA, sur la 3rd Promenade.

Il est temps de rentrer pour enfin sécher. Passage sur Union Square. Une grande place au milieu des grands immeubles des magasins. Macys qui s'étend sur 2 immeubles d'une dizaine d'étages. Macys, c'est le magasin qui vend des jeans à 300$, des chemises pour quasiment autant... bref, un magasin super cher pour au final pas grand chose... Le retour se fera par des rues toutes plus animées les unes que les autres. C'est impressionnant de voir autant de gens alors qu'il pleut et qu'il fait froid. Mais tous ont l'air heureux. Ils sourient, ils rient. Ca fait plaisir à voir. Je ne crois pas avoir vu ça à LA... l'atmosphère y est différente. J'aime cette ville.

La soirée ne sera pas animée, on préfère se coucher tôt pour être en forme pour demain, Alcatraz...

Je vous raconte la suite début de semaine prochaine. Et j'en ai encore à raconter !

Comme d'habitude, les photos sont sur ma gallerie (depuis 3 jours). Celles d'Alcatraz sont déjà là aussi. Beaucoup trop de photos mais toutes différentes...

La Californie en feu

Depuis dimanche dernier, le sud de la Californie (soCal pour les intimes) est en proie à d'immenses brasiers, dûs à la sécheresse et aux terribles vents qui soufflaient depuis le vendredi déjà.

Comme quelques personnes me demandent si je n'ai pas de soucis à ce niveau là, je vais répondre tout de suite : non, je n'ai pas de soucis, et je ne pense pas en avoir. Los Angeles n'est touché que par 3 ou 4 feux qui sont assez éloigné d'où je suis et ce ne sont pas les plus importants. Je sens un peu la fumée en sortant dehors, le ciel était tout gris hier à cause des fumées, je peux voir au loin quelques nuages de fumée. La chaleur d'aujourd'hui est étouffante, on se croirait même dans le désert...

Le pire c'est à San Diego. Ils ont des feux de toute parts et bien plus gros qu'à Los Angeles, des maisons qui brûlent en plus grand nombre, des nombres impressionnants de population qui se dirigent vers les stades (qui sont déjà plein)... L'état de catastrophe naturel devrait être déclaré, et le Président Bush viendra en Californie demain pour faire un discours, et sans doute indiqué que des renforts arrivent. Plus réactif que Katerina sur ce coup.

Durant toute la journée de dimanche, la plupart des chaînes locales ont relayé l'information toute la journée, en montrant les feux, quelques usines en flammes et leur fumée bien noires, des chevaux qui essayaient de trouver une issue de secours, des gens évacués, des maisons qui brûlaient. La breaking news donc, et ça se comprend. Je ne sais pas si c'est encore le cas maintenant : je bosse aussi la journée ! Comme tous les soirs, avant le JT de 22h, il y a des pubs pour le JT du soir, pour monter quelles infos seront relayées. Evidemment les feux étaient la seule info. Mais la façon dont c'est présenté est vraiment spectacle, d'une façon de dire : "Nous, on couvre l'évènement, et on fait ça bien !". Ca m'a fait penser à un match de foot ou quelque chose du genre, où on cherche toujours les meilleurs angles, les meilleurs prises pour en donner toujours plus au spectateur...

Mais comme l'a justement remarqué une collègue, la véritable information n'est pas à la télé, mais se trouve sur internet dans les sites d'information ou blogs. Les sites sont mis à jour très souvent et permettent de suivre quasiment en temps réel l'avancée du feu, des pompiers :

Et puis aujourd'hui, Google publie un billet recensant toutes les cartes des feux, avec des informations en direct et quelques liens pour des photos.

Avec tous ces liens, on comprend que le web est devenu un outil extrêmement utile, voire indispensable dans la propagation de l'actualité en directe. L'utilisation des outils 2.0 comme les blogs, tweeter ou google maps sont des supports parfaitement adaptés : une édition en ligne, une publication directe et sans surcoût. Là où ça devient encore plus intéressant c'est quand les gens deviennent journalistes en racontant leur propre expérience, leur ressenti et ce qu'ils se passent pour eux. Quoi de mieux que la réalité pour retranscrire une évènement ?

Petit bilan après 2 mois à LA

Histoire de ma vie de tous les jours à Los Angeles pendant mon stage.

Voilà maintenant 2 mois et demi que je suis à Los Angeles. Petit bilan de ce que j'ai appris, ce que je fais chez Fluidesign, et comment se passe ma vie de tous les jours ici.

Le travail
Arrivée tous les jours vers les 8h30 pour commencer à 9h00. Ca me permet de lire mes mails et mes RSS tranquillement le matin. Je suis très souvent le premier au bureau, me demandant même des fois si à 9h et quelques, alors que personne n'est là, si ce n'est pas un jour férié ou si ce n'est pas dimanche. Je travaille sur mon portable, et ça m'arrange bien pour justement rester sur MSN et lire mes mails tout au long de la journée. Pas forcément le meilleur moyen pour être productif...

On me donne du travail par AIM (c'est le standard en messagerie instantanée ici) ou par mail, on me demande combien de temps il me faudrait pour faire telles ou telles choses sur un site. J'avoue que c'est un peu dur de donne précisément, surtout que ce n'est pas souvent sur du PHP pur et dur, mais souvent sur des modifs HTML/CSS, quelques fois du JavaScript. D'autant plus que j'ai l'impression que je suis moins productif ici que lorsque je travaille chez moi. J'ai l'impression de mettre 10 ans pour faire un truc tout simple.

Durant les 2 dernières semaines, je ne faisais pas grand chose, il n'y avais pas de travail pour moi. C'est pour cela que j'ai pu me culturer sur le PHP et les design pattern.

Les projets
On me l'a indiqué plusieurs fois, l'entreprise signe des closes de confidentialité avec le client. C'est pourquoi je ne vous parlerai pas des projets sur lesquels je travaille actuellement, mais sur ceux qui sont en ligne, et donc visible par tout le monde.

GameWorks
Gameworks a été l'un des premiers projets sur lequel on m'a laissé travaillé seul pour des modifs HTML/CSS sur différentes pages du site. Je n'ai jamais bien compris ce qu'était réellement GameWorks. Si j'ai bien compris, ils organisent des repas/jeux/party pour des amis entreprises. Le tout est en lien étroit avec Sega. Les pages en particulier. J'ai fait aussi quelques petits changements minimes dans l'administration et je travaille encore dessus pour l'ajout de nouvelles pages événementielles.

Kayne
Kayne est un autre site sur lequel j'ai fait et je ferai encore des modifications HTML. Le client émet des rapports au format PDF, avec de jolis graphiques parlant de la bourse. Le soucis, c'est qu'il y a parfois des graphiques à modifier sous Illustrator/Photoshop, et que le client est très exigeant. Alors comme ce n'est pas ma tasse de thé, j'ai mis beaucoup de temps pour faire ma 1ère page. Mais une fois qu'on a pris la main, ça va vite. Et avant de publier une page, il faut d'abord la faire valider par quelqu'un d'autre de la boîte, puis par le client, et seulement si tout est ok elle passe en ligne...

First Annoucement
First Annoucement a été le premier projet où j'ai vraiment fait de la programmation PHP et où j'ai pu m'amuser avec du javascript. Le site permet aux futurs parents de préparer leur faire-part électronique en choisissant un thème, renseignant les destinataires depuis leur Outlook, Messagerie (AIM, MSN, Google ou Yahoo!) fichier CSV ou simplement par un champ texte. On peu aussi préparé le nom des parents et celui du bébé pour gagner du temps. Une fois le bébé arrivé, les parents renseignent la date et l'heure de naissance, le poids, la taille, ajouter des photos, peuvent modifier leur message et répandre la bonne nouvelle : Spread the news.
Là où je suis intervenu (car le site existait déjà) a été pour modifier la navigation, remanier les vérifications javascript pour faire de belles erreurs dans un div et non une alerte javascript. Mais le plus intéressant (et le plus long...) a été le fonction de Crop des images. j'ai utilisé ce script basé sur scriptaculous qui fonctionnent très bien. J'ai du mettre le nez dans le code pour modifier quelques petites choses : l'affichage des outils de resize différents et uniquement dans les coins. Et puis j'avais un autre problème lorsqu'on rechargeait une nouvelle image. J'y ai passé beaucoup de temps pour au final avoir un outil qui fonctionne bien. Une fois les nouveaux parents content de leur crop, ils enregistrent la nouvelle image. Là je passe par une petite requête AJAX pour envoyer les coordonnées du crop, et mon script PHP fait le reste. Bref, un site sympa, qui m'a demandé beaucoup de temps car de nombreux problèmes sont apparus pour la compatibilité avec Safari ou IE (6 ou 7...)

Voilà, 3 sites sur lesquels j'ai travaillé. Il y en a d'autres, mais non significatifs ou encore moins intéressant (Kayne est à la limite d'ailleurs...).

Mes progrès
Je suis à Los Angeles. Les gens ici parlent anglais. Etonnant, non ? Ce qui induis donc que je dois parler et comprendre l'anglais. Là où ça se corse, c'est quand on sait le piètre niveau que j'avais. Que j'avais. Car en 2 mois, j'ai progressé. Pas de la façon dont je pensais, mais j'ai progressé.

Comme je l'ai dit plus haut, j'échange énormément avec mes collègues par mail ou AIM. Il m'arrive de contacter mon voisin de bureau par AIM... Mon anglais écrit et mon écriture ont donc très largement progressé. J'avoue que j'ai toujours mon petit dictionnaire MédiaDico de lancer pour les petits mots dont je ne saisi pas exactement le sens et qui me paraissent important. Mais plusieurs personnes me l'ont dit, mon anglais écrit est bon. Je mets en signature de chaque mail interne un petit mot pour me demander de me corriger. Ce que les gens font quelques fois. Il ne faut d'ailleurs surtout pas hésiter à demander une telle correction : je pense que c'est le meilleur moyen de progresser rapidement et efficacement.

L'anglais parlé maintenant. Au niveau de l'oreille anglais, j'ai là aussi énormément progressé. Le collègue avec qui j'échange principalement parle extrêmement vite (même les autres collègues le disent) et parfois un peu dans sa barbe. La première fois que j'ai échangé avec lui a été très difficile à comprendre. J'ai dû lui demander de répéter plusieurs fois, lui faisant un effort de prononciation et de reformulation. Mais ce fait m'est très bénéfique. Mon oreille s'améliore, et je distingue maintenant beaucoup mieux les mots dans les phrases, entendant ces petits bouts de mots non accentués que nous autres français avont tant de mal à détecter la présence. Je m'en suis rendu compte en écoutant ma musique. Avant, je ne comprenais que les refrains car ils revenaient souvent et j'avais donc le temps de les assimilé. Maintenant, je comprends beaucoup plus de mots. Pour la compréhension du sens, c'est encore autre chose. Je comprends le sens des phrases beaucoup plus facilement qu'avant sans pour autant comprendre le sens de chaque mot. Ce qui fait que par un mécanisme de rétroaction, je comprends le sens des mots que je ne comprenais pas avant, et donc je progresse encore d'avantage (vous suivez là ?). Bref, je progresse.

Mon expression orale maintenant. c'est là que je n'ai pas progressé autant que je ne l'espérais. Au travail, je ne parle pas beaucoup. Lorsque je dois m'exprimer, je ne le fait pas en tout aisance et je cherche encore mes mots, trop souvent. Les structures des phrases, les petites erreurs scolaires qu'on fait souvent s'amenuisent de jours en jours, mais je ne parle pas assez pour que cela soit absolument significatif. Je parle plus avec mes collocs, qui ont eux des accents (l'un d'origine portoricaine, l'autre indonésien).

Mes progrès sont là, je les ressens. Ils ne vont pas s'arrêter là, j'en suis sûr. Ce petit bilan personnel m'aide d'ailleurs à m'en rendre compte un peu plus.

La vie de tous les jours
Tout simplement une journée type de travail :
Levé vers 7h30/7h45, douche, 2/3 cookies si la faim se fait ressentir, départ de l'appartement. C'est parti pour 10/15 minutes de marche pour rejoindre Wilshire Boulevard et mon arrêt de bus. Parfois je prends des rollers prêtés par mon colloc pour aller plus vite. C'est un faux plat descendant, donc ça va tout seul.
Le bus que j'utilise n'est pas le plus rapide. Il y en a un autre un peu plus cher qui s'arrête moins. L'avantage en temps n'étant que très minime, je continue de prendre cette compagnie. De plus, les bus ne sont pas bondés comparés à l'autre.
Arrivé au bureau vers 8h30 (ou plus tard selon le bus), installation de mon ordi, remplissage du 1er vers d'eau à la fontaine. Les collègues arrivent doucement. Certains jours je vais à la boulangerie française Amandine (c'est le nom de la boulangerie, pas de la boulangère...) tenu par des asiatiques qui font de bons croissants. Un petit croissant au chocolat par ci, un autre aux amandes ET chocolat par là et tout se passe bien. Et c'est gratuit ! Ceci car fluidesign est en train de faire leur site. Je ne sais pas trop quel marché ils ont, mais on ne va pas s'en plaindre !
La journée commence après lecture de mes mails et RSS (un heure, voir plus...). Je continue le travail inachevé de la veille ou bien regarde ce qu'il y a à faire, demande si quelqu'un a du travail pour moi etc... Et je fais mon travail, comme tout stagiaire qui se respecte. Si j'ai besoin je demande à mon collègue qui est une bête en HTML / CSS.
Le midi, c'est repas sur place préparé la veille ou Fast food avec les collègues, selon les envies. L'avantage ici c'est qu'il y a 10 000 sortes de fast food différents. J'essaie d'en tester un maximum.
La journée passe vite, voyant défilé beaucoup de ligne HTML, CSS, JavaScript ou PHP, toujours avec de la musique dans les oreilles issues de webradios diverses.
Arrivée vers les 18h00, je commence à fermer mes applications une à une, pour souvent partir vers les 18h15 et prendre le bus pour rentrer. Il arrive souvent que Wilshire soit blindé à cette heure là, merci mon téléphone et la musique pour me faire patienter. Arrivée à mon arrêt, c'est reparti pour les 10/15 minutes de marche.
Rentré dans l'appart, un des collocs est là à faire son heure de vélo ou porté de poids. Repas du soir devant la télé, puis la soirée sera faite d'ordi ou de télé.
Couché vers les 23h00.

Demain sera pareil qu'aujourd'hui, en différent...

UCLA Campus et autres...

Histoire de ma vie de tous les jours à Los Angeles pendant mon stage.

Encore un samedi après-midi tranquille. Je décide de sortir faire une petite marche dans une direction que je suis jamais allé depuis mon appartement. Je pars donc un peu avant 17h, le soleil entame tout doucement sa descente vers l'horizon.

Direction l'ouest sur Veteran Avenue donc. Je marche en pensant à mes 2 mois passés ici, aux progrès que j'ai fait, à ceux que je peux encore faire (et ils sont nombreux). Ca fera l'objet d'un billet futur.

Pour l'instant je marche, toujours sur cette rue, puis j'arrive au bout je suis parti du numéro 530 pour donc arrivé au numéro 1 de cette même rue. Mais ça n'a rien de significatif, les numéros progressent plus vite que la normale, je ne sais pas trop pourquoi. L'autre rue est Sunset Blvd, dont j'ai déjà évoqué le nom et qui est très célèbre. Un peu plus loin, un gars qui vend des cartes des stars à 10$ (ouch, c'est pas donné) et je découvre un grand portail estampillé Bel-Air. Will Smith n'est pas loin ! 2/3 photos juste pour le fun et je quitte Sunset pour revenir sur mes pas et m'aventure dans une nouvelle rue dont je ne connais pas le nom mais qui me parait très tranquille.

Bel Air Bel Air


Après quelques minutes, j'arrive au Sunset Canyon Recreation Center, où l'on peut pratiquer toutes sortes de sports. Plein de jeunes ici, qui jouent au tennis ou au basket. Je continue et je m'aperçois que je suis dans le campus d'UCLA ! Des logements étudiants énormes, des jeunes partout qui discutent, marchent etc... Je continue à marcher au milieu de tout cet environnement, suivant le flot des gens.

Avec cette technique, j'arrive au centre de sport d'UCLA avec tous les stades : tennis, football (américain bien sûr), baseball. Un fitness traîne par là, des gens se préparent à passer des soutenances, des couples sont dans l'herbe entrelacer. C'est très relaxant, et à un certain moment l'ambiance qui y régnait, en m'éloignant un peu des gens, m'a rappelé le cimetière du père Lachaise, avec ces petites montées, ces arbres et les petits chemins un peu partout. Bien sûr, en beaucoup plus joyeux !

Campus UCLA Campus UCLA Campus UCLA Campus UCLA Campus UCLA Campus UCLA


En fait, dans ce campus, quasiment tous les bâtiments sont en briques, ce qui leur donne un aspect vieux mais charmant, qui s'accorde parfaitement avec cette ambiance. Le soleil rasant avec sa couleur orangeâtre devait encore accentuer les couleurs. Je pense qu'être étudiant ici doit être terrible : un campus énorme où l'on peut tout faire, avec des endroits très tranquilles, d'autres plus animés, etc... Il faudra absolument que je m'achète un sweet UCLA, juste pour me la péter en France :d.

J'ai cherché en vain la petite fontaine que l'on voit souvent dans Numb3rs. Peut-être est-ce dans une autre université (Santa Monica peut-être ?) ou bien c'est juste en studio. Tant pis. En sortant du campus, je prend en photo le plan, juste histoire de monter à quel point c'est grand. Je n'ai pas du tout voir d'ailleurs.

Et puis, retour dans Westwood, et direction l'appartement, cela fait plus d'une heure que je marche. Je retrouve ma Veteran Avenue que j'emprunte tous les jours pour aller au boulot et j'arrive devant le cimetière militaire et son drapeau US. Cette photo, je voulais la prendre depuis longtemps mais l'occasion ne s'était jamais présenté. Le résultat n'est pas aussi joli que je l'espérais...

National Veteran Cemetery National Veteran Cemetery National Veteran Cemetery


Les autres photos sont .

Week-end tranquille

Histoire de ma vie de tous les jours à Los Angeles pendant mon stage.

Le premier week-end depuis que je suis là où je ne fais pas grand chose. Pas de photos.

Vendredi soir, direction le Pacific Theater avec mon coloc, son frère et son cousin pour aller voir The Kingdom, sortie du jour. Un petit tour chez Wendy's avant pour manger un petit Hamburger accompagné non pas de frites, mais d'un chili à ma demande.

Arrivé dans la salle. Bon là, c'est le cirque, le numéro de salle ne correspond pas aux affichages, 2 salles sont inversées. Demande aux vigiles qui utilisent son super Talkie pour demander à son collègue quel film est dans quelle salle. Verdict : l'affichage n'est pas bon. Le vigile s'occupe donc de faire changer les personnes attendant leur film dans la mauvaise salle, qui commence dans très peu de temps. Le notre commence plus tard, on aura la salle pour nous 4 un petit moment, l'occasion de délirer un petit coup.

Le film commence. L'histoire : un double attentat au Moyen Orient tue des civils américains ou des représentants du FBI. Il est évident qu'on envoie des agents américains pour enquêter. La tâche ne sera pas facile car le contexte est très dangereux, tout le monde suspecte tout le monde, de peur d'un nouvel attentat. Bref l'enquête piétine car les autorités ne donnent pas d'autorisations... La suite, vous pourrez la voir à partir du 31 octobre en France.

Anecdote durant le film : un enquêteur américain est sur le point de se faire tuer. Heureusement, son amie arrive juste à temps et tue tout le monde (c'est un film américain, ne l'oubliez pas...) Là où ça m'a choquer, c'est que certains dans la salle applaudissent dès le 1er tué, on a parfois droit à un "wouhou !". C'est là qu'on comprend la mentalité de certains américains ultra partiotiques. Je pense qu'on ne pourrait pas voir ça en France. Ca fait parti du pays, ils sont comme ça. La même chose se reproduira à peine plus tard, dans le même contexte.

A la fin du film : "Don't worry my child, we will kill all of them...". Là encore, vous comprendrez en voyant le film, mais ça fait beaucoup réfléchir sur l'utilité de la guerre et des morts qu'elle engendre...

Voilà pour le vendredi soir. Le samedi, petit test des rollers prêtés pas mon colloc. Pour ce faire, direction la plage pour utiliser la piste cyclable sur le bord de la plage. Très agréable, un petit vent rafraîchissant, presque trop des fois. Une fois que j'en ai assez, je m'assois sur un banc, face à l'océan. Un gars me demande de le prendre en photo avec un palmier et la plage derrière. Le résultat ne sera pas bien joli, le contre jour n'aidant pas. Le gars me dit que c'est ok et me remercie.

Je retourne à mes pensées : "C'est quand même sacrément joli la plage, et terriblement agréable de rester là à regarder et ne rien faire, le soleil se dirigeant doucement derrière l'horizon. Et si je m'installai à Biarritz à mon retour en France pour pouvoir regarder les couchers de soleil tous les jours ? Oui c'est bien, mais je ne connais personne là-bas, pas forcément évident. Et pourquoi pas à Los Angeles ? Pareil, en pire même. Et Biarritz ? Et la Méditerranée ? Oh et puis non, ça sera achat d'un appartement plus tard sur la côte, pour y aller le plus souvent possible. Et puis on verra, on en est pas là. Profitons simplement du moment, On pensera plus tard."

Retour à l'appartement, vide. Installation pour jouer un peu, développer un peu en PHP, le tout devant la télé. Repas du soir. Un colloc m'appelle : "Je suis à Hollywood Boulevard et Sunset, y'a un événement sympa. Tu viens ?" "- Oué ok j'arrive, je te rappelle quand je suis là". Changement d'habits, les nuits commencent à être un peu froides maintenant. Arrivé à Hollywood Boulevard une demi-heure plus tard, en ayant emprunté le bus qui passe par Sunset Boulevard, où se trouve Bel Air. Petite pensée émue pour notre ami Will Smith ! A Hollywood Boulevard, il s'avère que l'événement n'est en finalement qu'une petite fête forraine en l'honneur du fête italienne, dont l'entrée est payante. Les manèges ne paraissant pas très attrayant, on retourne sur Hollywood pour faire quelques magasins. Mon colloc pourrait faire les magasins chaque jour qu'il le ferait. Il avait déjà acheter quelques fringues dans l'après-midi, il se rachète un T-shirt dans un magasin qui fait soldes quelques articles. Direction le Virgin Megastore d'à côté. il passe du Bob Marley remixé bien fort, qui donne une ambiance plaisante au magasin.

Je me ballade dedans, je tombe sur le rayon de fringues Reggae. Oui oui, ils vendent des habits et accessoires par genre musical, c'est bien penser. Je tombe sur 2 chemisettes différentes. 5 minutes et 52 $ plus tard, elle sera mienne. J'utilise ma carte bleue pour qu'elle ne me revienne qu'à 35€ : le taux de change est absolument favorable pour moi, je le suis sur mon netvibes. Depuis que je suis là, il est passé de 1,3 à 1,42. Alors j'en profite un peu. C'est juste embêttant quand je me fais payer, mais ça fait partie du jeu.

Retour à l'appartement pour se coucher tranquillement vers 2h du matin.

Réveil vers 9h30 pour aller avec l'autre colloc faire les courses hebdomadaires chez Ralphs, dont je suis depuis 3 semaines membre du club, pour avoir les réductions qui sont assez intéressantes. C'est l'équivalent de nos cartes de fidélité. Retour à l'appart pour ne rien faire de la journée, la fatigue se faisant sentir et la motivation de bouger étant désespérément absente.

Voilà pour ce week-end, il va se terminer par un peu de télé et de début de rédaction de mon second rapport pour l'UTBM, où je suis censé raconté ma vie ici pour les prochains, plus sur l'approche touristique du stage.